7 comportements pour améliorer vos photos sous-marines

Salut les Amoureuses / eux du Monde du Silence !

Lors des cours que je donne ou lors de sortie photos que j’organise, on me pose souvent des questions sur ce qui peut être fait pour améliorer les photos ou la prise de vue. Comment éviter de rater le moment décisif que vous vouliez immortaliser ? Comment ne pas perdre de bonnes photos ou reconnaître les meilleures ? Dans cet article je vais vous partager 7 comportements à adopter ou à éviter pour améliorer votre technique et votre art de photographe. Peut-être en avez-vous déjà adopté certains, peut-être en trouverez-vous de nouveaux.  

Bien gérer son équilibre 
Gérer son équilibre, même dans des positions acrobatiques

En tant que plongeur, nous devons évidement savoir gérer notre flottabilité. Cela fait partie de notre cursus. En fonction de notre expérience de plongeur, nous sommes plus ou moins entraîné et bon à cela. Si nous voulons devenir un bon photographe sous-marin, il est crucial de rechercher à devenir un maître en stabilité (Je développe ce point dans l’article « Devenir un maître en stabilité« ). Cela doit devenir une seconde nature, un réflexe. Nos tympans doivent nous avertir de toute modification pour prendre les actions nécessaires afin de ne pas souffrir d’un barotraumatisme, pour ne pas s’écraser sur la faune et la flore sous-marine. Profitez donc de toutes vos plongées pour parfaire votre gestion de la flottabilité. 

Faire attention aux palmes

Dans le même registre que le point précédent, il faut rester conscient et maître de ses palmes. En fonction de l’endroit où vous vous trouvez, il faudra adopter un comportement adapté. Si vous êtes proche du sol: garder vos palmes vers le haut. Ce n’est pas beau … mais vous êtes le photographe, pas le modèle :-). Si le sol est du sable ou de la roche peu colonisée, elles peuvent être déposées doucement dessus. Si vous êtes le long d’un tombant: essayez de les ramener sous vous ou sans toucher des gorgones ou autres animaux qui se plaisent dans le courant en se déployant le long des parois. Dans tous les cas, il faut éviter de bouger ses palmes : ce ne sont pas des pieux Franki servant à s’enfoncer dans le sol pour vous assurer la stabilité. Cette dernière est assurée au paragraphe précédent.

Attention aux palmes et pas de précipitation

S’il y a du courant ou que vous avez besoin de stabiliser votre appareil et vous-même: rechercher les endroits où votre empreinte sera minimale… ou cherchez une autre photo à faire si vous pensez que cela va nuire à la faune et à la flore.

Si vous avez besoin d’une justification plus profitable à la photo elle-même, en voici deux:

  1. En minimisant votre impact sur le sol, vous minimiserez aussi l’émission de suspensions qui gâchent vos photos.
  2. En faisant attention à votre environnement, vous apprendrez à l’observer, à le découvrir, à le connaître. En le connaissant, vous en serez plus proche et vous pourrez mieux identifier ce que vous y trouvez de magique. Vous aurez donc une meilleure connaissance de ce que vous voulez partager en photo.
Prendre son temps

Surtout pour les sujets farouches, prenez votre temps pour vous approcher. Prenez une photo, approchez-vous un peu plus et reprenez une photo. Le sujet rentre dans son trou ? Attendez une minute ou deux (si vous n’êtes pas à 40 ou 60 mètres :-)).

Déplacez-vous donc doucement pour ne pas soulever de suspensions, ne pas abîmer le sol et ne pas effrayer votre sujet. 

NE PAS Regarder la photo dès qu’elle a été prise
Rester concentré sur la prise de vue

Si vous avez déjà regardé votre photo précédente, que les conditions n’ont pas changé et que vos réglages n’ont pas été modifiés, il n’y a pas de raison de regarder vos photos. Restez concentré sur votre sujet, sur votre cadrage, sur votre composition. Vous serez ainsi prêt(e) à déclencher lorsque votre sujet prendra la pose (je ne parle pas d’une moule ou d’une éponge ;-), mais plutôt d’une crevette, d’un gobie, d’un crabe, …). Vous pouvez ainsi capturer le moment, l’instant représentatif de votre sujet plutôt

que de regarder votre écran.

Ne pas effacer trop vite les photos
Ne pas effacer trop vite. Attendre d’être chez soi, derrière un grand écran.

Les écrans de nos appareils sont en continuelle amélioration: leur définition, le rendu des couleurs, leur taille, … Cependant, les appareils deviennent plus petits ou du moins on cherche à limiter leur taille et leur poids. Le corollaire est que l’écran reste « petit ». En tous les cas, il sera toujours  plus petit que notre écran d’ordinateur. Vous aurez toujours un meilleur aperçu, un meilleur jugement sur votre grand écran. Évitez donc d’effacer prématurément vos photos sous l’eau. Je parle surtout de photos qui se ressemblent: vous avez pris plusieurs photos coup sur coup, elles se ressemblent toutes. Mais les détails des différences se verront surtout sur le grand écran. Une photo trop sombre (parfois trop claire) peut se rattraper au développement. Surtout si vous photographiez en RAW (cf. l’article « Pourquoi photographier en RAW« ).

Il y a donc des tas de cas qui montrent qu’effacer sur le terrain peut être un acte prématuré. D’ailleurs, en argentique, ce n’était pas possible. 

D’accord, si la photo est noire parce que vous avez oublié d’enlever la protection, que tout est flou ou que vous avez photographié votre palme par inadvertance, … Libérez la place.

Attendre pour trier ses photos
Evaluer ses photos après quelques jours. Le faire plusieurs fois est aussi une bonne solution pour décanter et trouver les meilleures.

Lorsque vous rentrez, chargez vos photos sur votre ordinateur et sauvegardez les. Mettez des mots clefs, faites des identifications si nécessaire. Ensuite, après quelques jours, triez-les: donnez-leur une note, développez-les, publiez-les.

Pourquoi attendre ? Pour ne pas être influencé par les ressentis subjectifs du moment de la prise de vue: j’ai eu peur, il y avait du courant, cela n’a pas été facile de prendre la photo, le sujet est incroyable et rare. Vous allez attacher de l’importance à votre photo, vouloir la montrer alors qu’elle est peut-être mauvaise. En laissant un peu de temps à nos sentiments, nous percevrons mieux ce qui est réussi et qui en vaut la peine. L’objectivité prendra l’ascendant sur la subjectivité.

manipuler l’appareil sans le regarder
Connaitre son appareil et le caisson sur le bout des doigts.

Connaissez votre appareil pour pouvoir le manipuler sans le regarder. Commencez par les fonctions les plus utilisées: ouverture, vitesse, sensibilité, choix du mode (PASM). Cette liste peut-être différente pour vous. Connaissez ensuite l’appel des menus et des raccourcis. Cela vous permet de préparer l’appareil photo pendant l’approche de votre sujet sans le perdre de vue et d’être prêt lorsque vous êtes à sa hauteur.

Conclusion

Vous voici armés de quelques suggestions de comportements qui vous aideront, comme moi, à réussir plus de photos, à mieux vous exprimer photographiquement au fur et à mesure que vous les adoptez et que vous les maîtrisez.

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