Bonjour les Amoureuses / eux du monde du Silence,
En plongée de nuit ou dans les eaux parfois sombres et profondes de nos latitudes nordiques, la manipulation de nos appareils photos ne sont pas toujours évidents à cause du manque de lumière ambiante. Bien sûr, connaitre son boitier par cœur est un plus, mais l’on peut se tromper, perdre du temps. Avec la profondeur, les choix sont moins tranchés, le taux d’azote dans notre corps n’aidant pas ;-). Le doute et l’hésitation pointent leur nez. Ensuite, lorsque l’on débute, comment peut-on se faciliter la tâche ? D’ailleurs se faciliter la vie n’est pas un privilège réservé aux débutants, mais une voie vers la sagesse.
Donc, je tiens le boitier dans une main, je fais les réglages de l’autre et je m’éclaire de la troisième!
Comment ? vous n’avez pas trois mains ? Moi non-plus, rassurez-vous (je ne suis pas né à Tchernobyl ou Fukushima, mais j’ai grandi près de Tihange – ndlr centrale nucléaire belge micro-fissurée).
C’est pourquoi depuis plusieurs années je fixe une petite lampe à mon masque. Je vous livre ce que je retire de mon expérience.
L’idéal:
- Une lampe petite et légère. Il ne s’agit pas d’une lampe que l’on va fixer sur un casque de spéléo.
- Elle s’actionne avec un bouton poussoir, en tous les cas elle doit pouvoir s’activer d’une seule main.
- Elle accepte des batteries rechargeables.
Je n’en ai pas encore trouvé une répondant parfaitement à toutes ces caractéristiques. Cependant voici ce que j’utilise et ce que j’en pense.
La Scubapro Nova 200
J’avais auparavant une Nova 100, mais je l’ai noyée en la fermant mal et Scubapro ne la commercialise plus :-(. Je suis donc passé à la Nova 200. Ses points forts sont son éclairage plus que suffisant pour éclairer la manipulation du caisson et son bouton poussoir. La fabrication est impeccable et la lampe est robuste. Son autonomie ne pose pas de problème car je ne l’allume pas tout le temps. Son interrupteur facilite son extinction lorsque l’on ne veut pas effrayer un sujet. Je n’hésite pas à l’éteindre grâce au bouton poussoir qui ne rend pas compliqué le fait de la rallumer. Donc des plongées de 2 heures ne sont pas un problème. Elle est alimentée par 3 petites batteries de type crayon AAA que l’on trouve partout. Parfois des promotions dans les grandes surfaces sont une bonne opportunité. Si vous ne l’avez pas encore lu, je vous conseille mon article « Quelles batteries pour
Son point faible ? Sa taille et son poids. Elle est un peu lourde et encombrante pour l’attacher à son masque. J’ai dû bricoler une petite plaquette et l’attacher avec des colliers de serrage sur le corps principal pour que cela tienne. Une petite cordelette pour fixer l’arrière qui se dévisse achèvera le dispositif afin de ne pas la perdre.
La Scubapro Nova 220
Cette lampe est l’évolution de la précédente. Elle est (beaucoup) plus petite, plus légère tout en éclairant 10 % de plus. Si elle gagne sur le plan de l’encombrement et du confort, elle pêche par le fait qu’elle a besoin de batterie spécifique: CR123A (ou d’une pile du même modèle). L’autonomie annoncée est de 1 heure seulement. Autre point ennuyant c’est l’absence d’un bouton poussoir. Si elle a bien un mode 100 %, 25 % et SOS, il doit être choisit en éteignant et rallumant successivement la lampe pour passer par ces 3 modes. Sans bouton poussoir c’e n’est pas du tout pratique. De plus, si vous utilisez la lampe à 25 %, puis vous l’éteignez, il faudra l’allumer et l’éteindre deux fois (4 rotations) pour retrouver l’éclairage à 25 %. Bien que la rotation de la tête qui définit l’allumage / extinction de la lampe soit souple à deux mains, attachée sur un masque, même avec une plaquette, cela n’est pas facile. Je ne la conseille pas pour cet usage.
La Scubalamp RD35
Encore moins encombrante que la Scubapro Nova 220, elle possède les avantages suivants: elle utilise une batterie classique AA et il n’y a pas besoin de passer par différents modes. Si elle est moitié moins lumineuse (108 lumens vs 220), cela ne gêne pas pour la lecture des indications sur nos caissons ou pour la manipulation des commandes. Par contre toujours pas de bouton poussoir. L’activation ou l’extinction se fait toujours par rotation de la tête. Lorsqu’elle fixée à une petite plaquette, cela ne pose pas de difficulté même si ce n’est pas aussi directe qu’un bouton poussoir.
Conclusion
J’ai fait le tour des fabricants de lampes à Düsseldorf (le Boot: le salon des sports nautiques) et je n’ai pas trouvé la lampe idéale. Je serais donc super content si vous partagiez votre expérience avec une lampe attachée à votre masque ou si vous avez connaissance d’une petite lampe qui réponds aux trois critères de légèreté, interrupteur poussoir et batteries rechargeables.
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Bonsoir,
Idée très intéressante, mais seriez-vous assez aimable pour me détailler le moyen de fixation utilisé. Je souhaiterais dans l’idéal un système réversible pour libérer mon masque en plongée de jour. Est-ce votre cas ?
Merci
M.
Bonjour Monique,
Merci pour cette question.
Pour ma part je garde la lampe toujours accrochée sur le masque. Il est vrai qu’il y a des plongées durant lesquelles je ne l’utilise pas. Ce n’est cependant pas la majorité de mes plongées. Mes lieux de plongées sont des carrières et la mer du nord. A partir de 15-20 m une petite lampe est très utile. Je la laisse donc accrochée.
Cependant, suite à cet article où j’ai re-testé les différentes lampes, j’ai une solution à base foamex pour la plaquette et une lanière en velcro (aussi connu sous le mot « scratch » ;-)) pour fixer la scubalamp au masque. Je vais faire une petite vidéo sur YouTube pour détailler cela. Je vous tiens au courant lorsqu’elle est publiée.
Bonjour Monique,
Voici le lien vers une petite védéo où je réponds à ta question.
https://www.youtube.com/watch?v=5ljcAamkazA&list=PLVDUofa-43Dn8NMBzYUo397Nz1gUsLURy&index=1