Ah ! C’est vous les Amoureuses / eux du monde du silence… J’ai un coup de mou.
Je dois aller à la piscine pour m’entraîner et prendre mon matos photo avec en plus la bouteille et le détendeur. Zut ! la bouteille n’est pas gonflée: il reste 30 bars … J’ai pas envie d’aller la gonfler. Je ne vais pas aller à la piscine cette fois (encore). Je vais remettre cela à un autre jour !
Voilà un moment de laisser-aller que je rencontre, surtout en hiver lorsqu’il fait froid et sombre. S’il est vrai qu’alors je consacre ce temps au développement de mes photos ou à l’écriture des articles de ce blog (cf. Faut-il éditer ses photos), j’ai une solution intermédiaire qui motive le déplacement: Et si … nous allions faire une séance photo en apnée ?
Je dois juste m’occuper du matériel photo et de l’un ou l’autre accessoire. De plus, je peux aussi essayer une configuration minimaliste sans flash, ou avec une seul flash et juste un objectif.
Quels sont nos avantages en faisant cela ?
1) Vous transportez moins de matériel
2) Vous allez travailler et améliorer votre apnée
3) Vous allez apprendre à cadrer plus vite
4) Vous allez apprendre à régler votre appareil plus vite
5) Vous allez apprendre àanticiper, imaginer et préparer votre photo plus efficacement
6) A terme, vous serez plus à l’aise avec votre matériel
7) Vous n’aurez pas vos bulles involontaires dans le cadre ni celles de vos modèles apnéistes
8) Vous prendrez la pleine mesure du moment que vous vivrez en apnée et en prise de vue
9) Vous serez plus efficace avec votre bouteille sur le dos
10) En vacances, lorsque vous serez dans des endroits magiques sans scaphandre, vous aurez l’opportunité de ramener des photos incroyables que vous n’auriez jamais pu prendre au paravent (cf. Plonger en apnée et quand même photographier)
Qu’est-ce que je peux faire ?
Si dans votre club vous avez accès à un cours d’apnée, vous pouvez demander de vous entraîner durant 20 à 30 minutes avec eux avant de partir de votre côté avec votre appareil. Pendant l’entraînement commun, même si vous ne prenez pas de photo, prenez votre appareil avec vous: pour le sentir, vous y habituer, vous imaginer prenant des photos, vous entraîner avec son poids et son encombrement en plus.
A l’étape suivante, lorsque vous êtes à l’aise en apnée avec votre caisson, vous pouvez demander de les accompagner durant leur entraînement avec votre caisson et vous entraîner à photographieret à améliorer votre condition physique.
Si vous n’avez pas accès à l’entraînement en apnée avec votre caisson, immortalisez les classes qui s’entraînent pour leur brevet, qui font des passages d’embout, des parcours entre bouteille, etc … Faites juste attention à ne pas les gêner, ne pas les cogner, ne pas vous / leur faire mal… ne pas abîmer votre matériel 😉
Peut-être que l’on vous demandera d’être en binôme pour votre sécurité. Un autre photographe sous-marin amateur est l’idéal. Une personne qui vous comprend et partage votre passion est un plus. Sinon, une personne prête à jouer votre modèle (cf. Photographier un modèle).
Courage !
Evidemment les débuts seront difficiles car il y aura des contraintes physiques liées à notre (absence de) condition physique et notre (absence d’) entrainement. Le fait de devoir nous synchroniser avec le rythme d’autres personnes, d’un groupe, d’une classe, nous donne une contrainte qui nous fera sans doute désespérer au début.
Ne rien lâcher
Tenter une photo, puis deux, trois, … Puis chercher à ramener une bonne photo, puis deux, trois, … Les analyser par la suite, les regarder, imaginer ce que nous voudrons créer comme image par la suite. Lors du prochain entraînement, adaptons notre prise de vue, améliorons les résultats.
Au final
Au final, de nouvelles possibilités et surtout de nouvelles capacités s’offrent à nous. C’est un chemin de transformation, d’évolution de notre expression artistique. Peut-être qu’au bout d’un certain temps vous aurez acquis la conviction que la photographie en apnée n’est pas pour vous. Soit. Mais que cela soit parce que cela ne vous plait pas et non parce que vous n’y arrivez pas. Comme dirait Martin Latulipe: soyons de ceux qui font 1.000 fois une chose plutôt 1.000 choses une fois.
N’hésitez pas à me dire dans les commentaires si vous vous entraînez à faire de la photographie en apnée. Si cet article vous a décidé à le faire ou si vous le faisiez déjà. Partagez-moi quelles sont les difficultés que vous rencontrez, cela pourrait faire le sujet d’un article futur.
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