Bonjour les Amoureuses / eux 💞 du Monde du Silence🐙,
En règle générale, dans la plupart des conditions habituelles, les flashs restent supérieurs au lampes lorsqu’il s’agit de l’éclairage attaché à l’appareil. Cette supériorité est moins évidente dans des environnements sombres comme le fond de nos carrières, les grottes ou les cénotes qui reçoivent peu de lumière. De même, lorsque nous utilisons ces éclairages de façon déportées (non attachés à notre caisson), les conditions n’étant pas les mêmes (les besoins et contraintes non plus), il est intéressant de regarder cela de plus près.
Introduction
L’envie de regarder de plus près cette technique d’éclairage est aussi motivée par des photos vues sur les réseaux sociaux. Que ce soit en carrière, dans des grottes, des mines ou dans des épaves en mer. Autant dans le passé beaucoup de ces photos étaient réalisées avec des flashs déportés et des triggers. Aujourd’hui la qualité, la puissance et l’angle de couverture permettent de nouvelles possibilités. Tout ceci est évidemment facilité par l’amélioration constante des appareils dans leur capacité à produire des photos de qualité en haute sensibilité ou encore leur stabilisation du capteur et/ou des optiques qui permettent de ralentir la vitesse d’obturation pour capter plus de lumière.
Principe
Dans des environnements sombres comme les cénotes, les grottes ou anciennes mines submergées, il n’y a pas de sujets qui bougent rapidement et qui pourraient demander une vitesse d’obturation rapide pour figer le mouvement (et donc une puissance lumineuse importante pour éclairer le décor à cette vitesse élevée). Le flash « figeant » le mouvement, il aurait alors un avantage certain. Mais ce n’est pas le cas envisagé dans cet article.
Nous partirons du postulat qu’l n’y a pas (ou peu) de compétition avec la lumière ambiante. Il n’est pas nécessaire de dissocier l’exposition de l’avant-plan de celui de l’arrière-plan. Ce dernier sera la plupart du temps sombre, voir noir.
Nous sommes donc dans un environnement sombre et contrôlé où les lampes ont l’avantage de fournir un éclairage constant et dont le résultat est visible directement sur l’écran ou la visée de l’appareil. Lors du déclenchement, nous obtenons alors quasi ce que nous voyons. Le flash lui n’est pas visible avant le déclenchement. C’est la révélation a posteriori. Les lampes sont dans ce cas-ci plus faciles à utiliser pour composer le tableau.
Déportation
En utilisation déportée, les lampes ont aussi l’avantage de ne pas nécessiter de câble ni des déclencheurs à distance (les triggers). Ils sont donc plus faciles à transporter, à utiliser, à placer pour un assistant qui ne serait pas très formé. Le positionnement est facilité. Nous voyons directement l’angle, la position relative, la puissance, l’effet apporté, etc … Nous pouvons directement voir si cela correspond aux attentes exprimées lors du briefing.
Si la lampe vient à bouger, nous le voyons tout de suite. Comme déjà notifié, avec un flash, c’est lors du déclenchement que nous pouvons le détecter. Les flashs qui ont une lampe pilote permettent d’avoir une approximation et une indication de la position, de l’angle et de l’effet qui sera donné.
Lorsque la lumière ambiante est présente, et a fortiori lorsque le soleil apparait (même partiellement ou de façon suggestive), les flashs gardent les avantages de la puissance, de l’instantanéité et la capacité de faire la balance entre l’exposition de la lumière ambiante et celle qui éclaire le sujet à l’avant plan. Mais nous ne sommes plus exactement dans une ambiance sombre et contrôlée.
Avec des plongeurs
Les lampes à faisceaux concentrés donnent de très beaux effets. En combinaison avec des lampes déportées, cela peut donner de très beaux résultats. Il faut évidemment que les plongeurs bougent le moins possible. Leur immobilité entrera en ligne de compte pour le choix de la vitesse d’obturation afin d’éviter du flou de mouvement.
En Macro photographie
On peut aussi jouer avec des lampes et des filtres de couleurs pour créer des ambiances ou des effets artistiques. Dans l’exemple ci-dessous une petite lampe au faisceau étroit et muni d’un filtre magenta a été utilisé. Le sujet est une éponge de couleur plutôt jaune claire. L’ambiance est un peu celle des salle de concert.
En conclusion:
Du point de vue factuel je pointerai les éléments suivants:
- Les lampes sont plus faciles à utiliser que les flashs pour les éclairages déportés en ambiance sombre et contrôlée.
- Elles donnent d’autant mieux que la lumière ambiante est faible. Il peut donc être intéressant de plonger à l’aube, au coucher de soleil ou dans des sites sombres.
- L’apprentissage de leur utilisation facilite ensuite celle des flashs (positionnement, construction de la photo, …)
- Comme la lumière fera partie de la photo, il faut qu’elle soit aussi bonne que possible. Mettons la meilleure lampe à disposition pour éclairer la scène.
Le but de cet article n’est pas de dire si tel ou tel éclairage est celui que vous devez avoir pour faire de la photo subaquatique dans toutes les situations. Il montre par contre que c’est le type de photo que vous voulez construire qui déterminera le matériel que vous devrez employer. Dans certains cas ce sera en effet des lampes, dans d’autre les flashs.
Dans le cas des éclairages déportés, un éclairage avec des flashs connectés au caisson et des lampes déportées qui éclairent une scène ou un sujet peuvent être un bon mélange. C’est en tous les cas une possibilité intéressante à explorer.
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