Plongeur depuis de nombreuses années, ma préférence va au scaphandre autonome. J’aime pouvoir rester longtemps sous l’eau, travailler le détail de la macro, essayer les différents points de vue d’un paysage sous-marin, descendre profondément, là ou le bleu est plus bleu (ou le vert est plus vert) ou encore prendre mon temps pour me placer et attendre le retour d’un poisson.
DES conditions idéales
Bien que je n’aie pas eu l’occasion de rester très longtemps (une trentaine de minutes à peine), je me suis fait franchement plaisir en sortant une fois de plus de mes habitudes et passant outre mes préjugés.
Je dois reconnaître que les conditions étaient idéales: une eau claire et transparente à près de 30°C. Je pouvais nager simplement PMTM (palmes, masque, tuba, maillot). Je n’avais pas de ceinture de plomb, mais mon caisson jouait partiellement ce rôle (sauf que je ne l’aurais pas largué :-).
Le site auquel j’avais accès était la plage de l’hôtel … Mais pas n’importe quelle plage, une plage ou la reconstitution de massifs coralliens était en cours et à l’étude depuis de nombreuses années: le projet Biorock à Pemuteran (Bali)
Des structures métalliques de tailles et de formes variées constituent les supports pour des boutures de divers coraux. Placées à des profondeurs variant de 3 mètres à environ 10 mètres, elles offrent un large champ d’investigation et des sujets multiples pour la photographie à des profondeurs facilement accessibles. Ils ont même des vélos comme dans carrières. Je préfère tout de même les leurs 🙂
Mode semi-automatique
- Priorité à la vitesse: 1/320 s. C’est rapide, mais il y avait pas mal de lumière.
- L’ouverture (diaphragme) était donc gérée par l’appareil pour assurer une bonne exposition de même que la sensibilité (ISO). Elle était aux environs de 2.2 et 3.5.
- J’ai utilisé uniquement le grand angle pour avoir suffisamment de profondeur de champ, même avec une grande ouverture.
- Même si je photographie toujours en RAW (voir mon article qui explique pourquoi) j’ai choisi comme balance des blancs le mode « sous l’eau ». Ceci me fait gagner un peu de temps lors du traitement des photos.
- Bien que le matériel était déjà assez encombrant, j’ai plongé avec deux flashs installés sur des bras. Je voulais en effet pouvoir capter les couleurs des coraux.
Leçons
- J’aurais pu diminuer la vitesse pour gagner en profondeur de champ.
- J’aurais pu passer en mode manuel pour fixer la vitesse (netteté) et l’ouverture (profondeur de champ) et laisser la sensibilité en automatique pour gérer l’exposition
- J’aurais pu spécifier une légère sous-exposition pour mieux gérer la surface très lumineuse
- J’aurais voulu rester plus longtemps et y retourner après avoir analysé les images
- Pemuteran est une très bonne destination pour faire de la photographie sous-marine
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