Snoot – Caractéristiques et considérations pratiques

Salut les Amoureuses / eux du Monde du Silence,

Je vous ai déjà parlé à plusieurs reprises de « snoot ». Vous savez que c’est un accessoire intéressant pour mettre en évidence votre sujet et faire passer votre message photographique plus clairement (cf mon article Améliorez vos photos grâce à l’isolation). C’est également un outil super utile pour diminuer la quantité d’eau éclairée ce qui restreint les particules présentes. Il est donc conseillé d’utiliser ce type d’accessoire lorsque l’eau est chargée.

Je vais donc vous détailler les caractéristiques d’un snoot afin de savoir comment l’utiliser, savoir ce que vous pouvez en attendre, vous aider à faire votre choix ou même vous inspirer pour en créer un vous-même.

Il y 4 paramètres qui caractérisent la conception d’un snoot.

  • La diamètre d’entrée (D) du snoot: le côté par où la lumière du flash (ou de la lampe) va entrer
  • La longueur (L) du snoot
  • La diamètre de sortie (d) du snoot: le côté par où la lumière du flash (ou de la lampe) va sortir
  • La couleur intérieure du snoot
Le diamètre d’entrée:

Plus le diamètre d’entrée est réduit, plus le rayon de sortie est étroit. En général l’entrée couvre la taille du flash pour faciliter l’accrochage et s’assurer que l’on capte bien toute la puissance lumineuse émise par ce dernier.

Sur le schéma: l’entrée 2 plus petite que l’entrée 1 va éclairer une plus surface plus petite.

La longueur du snoot:

Plus le snoot sera long, plus le faisceau à la sortie sera étroit et la zone éclairée sera donc plus petite.

Sur le schéma: Le snoot de longeur L1 > L2 éclaire une surface 1 plus petite que la surface 2

Plus il sera long, plus les bords de la zone éclairée seront nets.

Le diamètre de sortie:

Plus celui-ci sera petit, plus le faisceau sera étroit et la zone éclairée sera donc plus petite.C’est assez intuitif me semble-t-il.Sur le schéma: La sortie 2 est plus petite que la sortie 1, la zone éclairée 2 est donc aussi plus petite.

L’intérieur du snoot:

Si celui-ci est sombre, une partie de la lumière est absorbée et il est nécessaire de pousser la puissance du flash, ce qui conduit à utiliser les batteries de façon plus intensives et à limiter le nombre de photos possibles.

Si l’intérieur est réfléchissant, il peut même y avoir une concentration de la lumière qui résultera en une économie des batteries et donc un plus grand nombre de photos possibles.

Je vous avoue, que j’ai toujours vu des snoot sombres. Donc, je ne suis pas sûr que cela joue un grand rôle en pratique.

La distance entre le snoot et le sujet:

Ce dernier aspect n’est pas directement lié au snoot lui-même, mais plutôt à son positionnement.

Plus la distance snoot-sujet est grande, plus la zone éclairée est grande, puisqu’il s’agit d’un cône de lumière. Cependant, l’intensité sera moins grande (puisque la quantité de lumière disponible est étalée sur une plus grande surface). En effet l’intensité diminue comme le carré de la distance: si vous doublez la distance flash-sujet, votre sujet reçoit 4 fois moins de lumière (et non pas deux). Pour une même exposition, il faudra plus de puissance de la part du flash (4 fois si la distance double).

Sur le schéma: Le sujet 2 en placé à la distance d2 se trouve plus éloigné que le sujet 1 placé à la distance d1. La surface éclairée dans laquelle il se trouve le sujet 2 est alors plus grande.

Ce sont donc les 5 aspects à tenir en compte lorsque vous jouez avec votre snoot.

Utilisation

Le taille du faisceau à la sortie devra aussi être choisie en fonction de votre appareil. Si votre appareil couvre une certaine zone et que la zone éclairée par votre snoot est comparativement petite, votre sujet sera tout petit / perdu dans votre photo. Cela peut être intéressant pour certains type de photo, sans doute pas tout le temps. Vous pouvez éloigner le snoot pour agrandir la zone éclairée, mais vous perdez de puissance lumineuse. En fonction de la puissance de votre éclairage ce n’est pas forcément un problème. Alternativement, vous pouvez choisir un snoot avec une sortie plus grande pour avoir une zone éclairée plus grande.

Différents fabricants de flashs et de matériel photo sous-marin proposent des snoots qui vont du « simple » cône à un système composé de lentilles optiques accompagnées  d’un système de cache pour donner des formes « ludiques » autres qu’un simple rond (carré, cœur, triangle, ovale, …)

Conclusion

Si vous voulez vous initier à cette technique, je ne peux que vous conseiller d’en construire un vous-même pour voir si cela vous convient. Pour quelques €, vous pouvez avoir des résultats intéressants et uniques car produits de façon artisanale. Vous n’aurez sans doute pas la même « reproductibilité » que celle d’un modèle pro … mais ce n’est pas forcément un problème. J’ai personnellement obtenu de très belles photos avec un snoot fait maison par un ami plongeur photographe.

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