Bonjour les Amoureuses / eux ? du Monde du Silence?,
J’ai fais quelque chose d’inhabituel: je suis allé faire des photos ? en piscine (ça, c’est normal) en laissant mes flashs et les pré-objectifs à la maison. J’ai également laissé mon appareil (Sony-RX100-M5) en mode automatique ou semi-automatique: c’est cela qui est inhabituel et qui bouscule mes préjugés.
J’étais donc tout léger et peu encombré.
Notre entraînement se fait habituellement en soirée (21h30), autant dire, que même en été la lumière naturelle n’est pas abondante. Le soleil était bas et déjà derrière les bâtiments. Durant une première partie de la prise de vue, il n’y avait pas de lumière artificielle, les conditions étaient donc difficiles.
Le mode « Auto »
En mode tout automatique, les photos sont fort bleues, les temps de pose sont longs et créent un flou de mouvement et de bougé important.J’ai donc essayé de faire des photos qui mettent en évidence le mouvement ou le côté fluide de l’eau. Mais sans prendre le contrôle de la vitesse, j’étais à la merci des décisions de l’appareil. En résumé : le mode « Auto » (Tout automatique) ne m’a pas convaincu: je cadrais, j’appuyais sur le déclencheur et puis je regardais ce que cela donnait. Si une photo me plaisait: je ne savais pas comment la reproduire ou comment faire des variantes. Peut-être qu’avec un autre appareil ou dans des conditions de moins basse lumière, les résultats seraient meilleurs. A tester à l’occasion.
Le mode « S » ou « Tv »
En mode priorité à la vitesse (S ou Tv) tout en laissant la gestion automatique de l’ouverture et de la sensibilité, j’ai également défini la balance des blancs sur « Sous-marin ». Et les résultats furent tout autre. Les fichiers obtenus sont à la base meilleurs, mais aussi bien plus exploitables en post-traitement dans Lightroom.
Le fait de pouvoir définir précisément la vitesse vous permet de vous concentrer sur l’effet que vous voulez donner au moment de la préparation (flou de mouvement, aspect ouaté de l’eau ou encore figer les déplacements des plongeurs) ainsi que sur le cadrage au moment de la prise de vue.
Sans pré-objectif grand-angle
Alors que j’ai tendance à inclure des éléments en entier dans mes photos, le fait de ne pas avoir de pré-objectif grand-angle, m’a forcé à choisir ce que j’allais exclure ou comment j’allais couper les éléments qui ne rentraient pas dans le cadre. C’est une contrainte qui comme ses pairs vous force à faire quelque chose d’autre qu’à votre habitude. Vous êtes alors amenés à réfléchir à ce que vous allez faire pour obtenir quelque chose qui vous plait.
En résumé
Cette idée qui semblait un peu folle et absurde s’est révélée plus qu’informative: j’ai pris plaisir à prendre des photos dont le résultat m’a plu avec un matériel minimaliste.
A vous de jouer
Vous aussi les amoureuses/eux du monde du silence, je vous invite à essayer quelque chose qui vous semble absurde, pour lequel les résultats ne seront a priori pas bons pour voir ce que vous pouvez malgré tout en tirer. N’hésitez pas à me faire part de vos expériences dans les commentaires.
D’ici un prochain article, je vous souhaite de belles plongées pleines de belles photos.
Si vous ne l’avez pas encore fait, n’hésitez pas à télécharger gratuitement mon livre numérique « 4 étapes pour réussir ses photos macro sous l’eau ».
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